Petites, naturelles et accueillantes ces jolies maisons d’un nouveau genre épatent par leur simplicité et leur intégration modèle avec l’environnement. En effet, depuis quelques années, on voit fleurir des micro-habitats, principalement dans les pays nordiques, les Alpes suisses, les forêts américaines et canadiennes. Allons-nous vers une nouvelle conception de l’habitat ? Même si on compte encore peu de telles maisons en France, nous nous sommes intéressés à cette tendance en devenir… Explications avec SOFATH.
Ma maison, mon alter-éco…
Si vous interrogez les propriétaires d’une tiny-house, d’une petite maison écologique, tous vous diront à l’unissons que choisir un tel habitat représente avant tout une vision alternative du mode de vie moderne idéal… ici, l’essentiel est roi et la nature, elle, reprend sa place.
Ma maison est de passage
Car la nature reprend invariablement ses droits, le micro-habitat s’intègre harmonieusement avec son environnement d’accueil précise SOFATH. En effet, un bon nombre de micro-habitats sont tout simplement mobiles, comme « posés » parmi la nature. On pense donc déjà à son départ en amont et donc aux tiny-houses à roulettes, aux maisons à pilotis, aux conteneurs mobiles… Car il n’est pas question de détériorer l’environnement avec de grosses installations et raccordements traditionnels.
Un petit espace oui, mais optimisé !
Construire un micro-habitat, c’est aussi repenser les espaces traditionnels. Adieu les pièces de vies froides et inexploitées ! Grâce à un peu de créativité et des rangements, l’agencement de la maison se fait plus pertinent et s’intègre aux habitudes de vie de ces propriétaires. C’est sur ce principe que l’entreprise danoise Vipp a inventé le Vipp shelter, un conteneur ultra design à la fonctionnalité remarquable.
Recharger ses batteries dans un micro-habitat
Le concept ne serait pas cohérent s’il n’était pas couplé à des systèmes visant à réduire l’impact environnemental. Aussi, l’usage de dispositifs énergétiques comme des panneaux photovoltaïques pour assurer sa production en électricité est pratique courante. De plus, le chauffage du micro-habitat repose en grande majorité sur le poêle à bois.
Pour l’eau, des systèmes de récupération permettent une utilisation responsable de cette ressource rare.